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DHR/PH - En tête à tête avec... Stéphane BENOS (ex-Lavaur, Castelginest)

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Stéphane Benos a tourné la page vauréenne il y a un an pour en ouvrir une nouvelle, un cran en dessous, en PH, à Castelginest. De quoi relancer sa motivation mais certainement pas d'oublier ses années un peu folles passées au contact de son frère jumeaux, des Hergault, Bonafé et compagnie, des amis pour la vie avec qui il ne désespère pas de rejouer un jour. A Lavaur ? (par J.L.B.)
DHR/PH - En tête à tête avec... Stéphane BENOS (ex-Lavaur, Castelginest)
Stéphane, d'où vous vient votre amour du football ?
Directement du paternel qui a longtemps joué lui aussi, à Toulon, où il fut stagiaire lorsque le club était en D2. C'était l'époque Courbis, il a d'ailleurs une photo avec lui. Il n'a jamais été pro, à ce moment là c'était moins accessible, et il a du arrêter tôt en raison d'une blessure à un genou qui se soignait aussi beaucoup moins facilement.

C'est donc dans son sillage que vous avez débuté. Quel rôle a-t-il joué ? Il ne vous a pas mis trop de pression ?
Non, pas du tout. J'ai surtout vécu le foot très tôt avec mon frère jumeau et la famille Bonafé. Depuis tout petit, on est tous ensemble et les deux pères nous ont même coaché en U13, à Lavaur tout le temps.

Avoir un frère jumeau avec vous, était-ce un avantage ou un poids supplémentaire à assumer ?
Un avantage, sans hésiter. Lorsque vous faites une activité à deux comme ce fut notre cas, il y en a toujours un pour motiver l'autre quand il n'a pas envie d'aller s'entraîner. On s'est stimulé mutuellement et comme on s'entend bien sur le terrain, c'était bien de l'avoir à mes côtés pendant toutes ces années.

"Je ne retrouvais pas la folie qui régnait entre nous et qui se matérialisait souvent après les matchs dans le club house."
DHR/PH - En tête à tête avec... Stéphane BENOS (ex-Lavaur, Castelginest)
Vous avez toujours porté les mêmes couleurs vauréennes, jusqu'à l'année dernière où vous avez rejoint Castelginest. Pourquoi ?
Parce qu'il me fallait changer d'air, découvrir un autre contexte, avoir un nouveau challenge à relever. J'ai tout connu en senior avec Lavaur, le bien et le moins bien, jusqu'à cette dernière saison qui m'a laissé un goût un peu spécial. Même si le groupe est toujours resté soudé, je ne retrouvais la folie qui régnait entre nous et qui se matérialisait souvent après les matchs dans le club house. Petit à petit, j'avais perdu la motivation. Il me fallait aller ailleurs pour me remettre en cause également.

Avez-vous trouvé à Castelginest le contexte que vous recherchiez ?
Déjà, à mon arrivée, l'hiver dernier, j'ai été surpris de voir autant de bons joueurs à l'entraînement. Quand, à Lavaur, il n'était pas rare qu'on ne soit que huit ou neuf sur le terrain la semaine, je me retrouvais au milieu d'une vingtaine de joueurs et pas les plus maladroits en plus ! J'ai vraiment apprécié ces six premiers mois avec un bon coach et de bons joueurs.

Cette saison, c'est plus difficile, pourquoi ?
Parce que pas mal de joueurs sont partis, souvent pour des raisons professionnelles, que le staff a aussi changé et qu'il a fallu reconstruire un groupe, une équipe. Heureusement, le nouvel entraîneur a amené sept ou huit joueurs mais comme ils sont arrivés au compte goutte durant toute la préparation, il nous a fallu du temps pour nous connaitre. Même si le mec qui joue avec toi est un bon joueur, si tu ne le connais pas, la relation technique va être difficile. C'est ce qui explique nos difficultés lors des quatre premiers matchs, perdus par le plus petit des scores. A partir de novembre, avec des automatismes qui commençaient à se mettre en place, les résultats sont arrivés.

"Si le projet Vauréen devait se faire, j'irais les yeux fermés"
DHR/PH - En tête à tête avec... Stéphane BENOS (ex-Lavaur, Castelginest)
Suffisamment pour espérer se maintenir; assez pour voir plus haut ?
Le but aujourd'hui est de montrer à tout le monde, à toutes ces équipes qui nous ont battus, que nous n'étions pas à notre vrai niveau pendant la première partie de la saison.

Pour jouer enfin contre votre frère, Elian, qui est resté à Lavaur, quelle est la perspective la plus probable : que Lavaur descende en PH ou que Castelginest monte en DHR ?
Il sera très très compliqué pour nous désormais d'aller chercher la montée. Et j'espère de tout coeur que Lavaur ne descendra pas car il serait très difficile de remonter ensuite.

Cela pourrait-il vous pousser à revenir aider votre club de coeur ?
Pourquoi pas, c'est ce qu'on appelle le "Projet Vauréen" ! Avec les Hergault, Bonafé etc., il consisterait à revenir à Lavaur une fois nos carrières terminées. Franchement, si ça devait se faire, j'irais les yeux fermés !

propos recueillis par J.L.B.

DHR/PH - En tête à tête avec... Stéphane BENOS (ex-Lavaur, Castelginest)
Stéphane BENOS
Né le 26 août 1990 à Lavaur
1m75 - 70 kg
Poste : latéral gauche
Parcours : Lavaur FC, Castelginest (depuis janvier 2015)
Profession : contrôleur de gestion


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