Le dernier succès du SO Saint-Amantais face à Revel a relancé les joueurs de Yannick Bussard mal embarquée dans cette poule F de PL. Un nouveau rendez-vous capital face à Naucelle les attend ce samedi. En attendant, et profitant d'un week-end de repos forcé, Anthony Durand, le capitaine, se dévoile un peu plus. De ses origines parisiennes, à ses pronostics... (par J.L.B.)

Anthony, où et dans quelles conditions avez-vous débuté le football ?
Dans le silage de mon père qui jouait au foot, j'ai suivi son chemin sur les terrains de la région parisienne, d'où je suis issu. Là-bas, contrairement au sud-ouest, il n'y a pas le rugby et le foot est la seule activité pratiquée par tous les gosses. J'ai donc commencé par jouer ailier avant de descendre d'un cran depuis avec l'âge !
Au fil du temps, quelle fut votre approche du football ? Avez-vous rêvé d'en faire votre métier ?
J'ai toujours privilégié l'ambiance. A un moment donné, notamment lorsque je suis arrivé sur Saint-Amans, les responsables du sport-études de Mazamet m'avaient contacté. Mais je n'ai pas voulu y aller contrairement à certains potes qui ont sauté le pas. Je le regrette un peu parfois mais pas longtemps car j'ai tout de suite joué en ligue et depuis douze ans je me régale dans un club et une équipe où je m'épanouis. De toute façon, je pense que je n'aurais pas pu jouer plus d'un ou deux niveaux au dessus.
Dans le silage de mon père qui jouait au foot, j'ai suivi son chemin sur les terrains de la région parisienne, d'où je suis issu. Là-bas, contrairement au sud-ouest, il n'y a pas le rugby et le foot est la seule activité pratiquée par tous les gosses. J'ai donc commencé par jouer ailier avant de descendre d'un cran depuis avec l'âge !
Au fil du temps, quelle fut votre approche du football ? Avez-vous rêvé d'en faire votre métier ?
J'ai toujours privilégié l'ambiance. A un moment donné, notamment lorsque je suis arrivé sur Saint-Amans, les responsables du sport-études de Mazamet m'avaient contacté. Mais je n'ai pas voulu y aller contrairement à certains potes qui ont sauté le pas. Je le regrette un peu parfois mais pas longtemps car j'ai tout de suite joué en ligue et depuis douze ans je me régale dans un club et une équipe où je m'épanouis. De toute façon, je pense que je n'aurais pas pu jouer plus d'un ou deux niveaux au dessus.
"Naucelle, un match charnière"

Quel regard portez-vous sur cette saison 2015-2016 du SOSA ?
Après la saison passée, que nous avions terminé à une excellente quatrième place, notre position est plus compliquée mais elle s'explique. Nous avons subi beaucoup de départs, autant de blessures de longue durée avec un fort renouvellement de l'effectif. Donc nous faisons avec pas mal de jeunes depuis le début de la saison, avec la volonté de reconstruire une équipe compétitive. On savait que ça allait être compliqué, on espérait que ce le fut moins. Mais on reste sur deux bonnes prestations, la première à Roquecourbe où nous n'avons pas pu gagner, la seconde chez nous face à Revel où nous avons été recompensés.
Le maintien est plus que jamais dans tous les esprits ?
Oui, évidemment et il se jouera entre trois ou quatre équipes. Notre prochaine rencontre face à Naucelle, un match en retard, qui est juste devant nous, déterminera la nature de notre fin de saison. Si on gagne, on peut espérer reprendre le bon wagon. Si on perd, on devra cravacher. Un match charnière.
Au delà de la lutte pour le maintien, que vous inspire cette poule F ?
La hiérarchie en haut est logique. Deux amis, anciens coéquipiers de Saint-Amans, ont rejoint Launaguet et ont du mal à s'y faire une place car l'effectif est riche. Dourgne est composé de pas mal d'anciens de Castres qui ont connu plus haut et Graulhet, qui descend, veut remonter. Mais je regrette qu'on ne puisse pas affronter cette poule avec le même effectif que la saison passée car nous aurions eu notre mot à dire.
Un pronostic pour la montée ?
Launaguet sera quand même difficile à aller chercher. Je mise sur eux aussi pour mes deux potes, Cyril (Rinaldi) et Loïc (Taillade) !
Après la saison passée, que nous avions terminé à une excellente quatrième place, notre position est plus compliquée mais elle s'explique. Nous avons subi beaucoup de départs, autant de blessures de longue durée avec un fort renouvellement de l'effectif. Donc nous faisons avec pas mal de jeunes depuis le début de la saison, avec la volonté de reconstruire une équipe compétitive. On savait que ça allait être compliqué, on espérait que ce le fut moins. Mais on reste sur deux bonnes prestations, la première à Roquecourbe où nous n'avons pas pu gagner, la seconde chez nous face à Revel où nous avons été recompensés.
Le maintien est plus que jamais dans tous les esprits ?
Oui, évidemment et il se jouera entre trois ou quatre équipes. Notre prochaine rencontre face à Naucelle, un match en retard, qui est juste devant nous, déterminera la nature de notre fin de saison. Si on gagne, on peut espérer reprendre le bon wagon. Si on perd, on devra cravacher. Un match charnière.
Au delà de la lutte pour le maintien, que vous inspire cette poule F ?
La hiérarchie en haut est logique. Deux amis, anciens coéquipiers de Saint-Amans, ont rejoint Launaguet et ont du mal à s'y faire une place car l'effectif est riche. Dourgne est composé de pas mal d'anciens de Castres qui ont connu plus haut et Graulhet, qui descend, veut remonter. Mais je regrette qu'on ne puisse pas affronter cette poule avec le même effectif que la saison passée car nous aurions eu notre mot à dire.
Un pronostic pour la montée ?
Launaguet sera quand même difficile à aller chercher. Je mise sur eux aussi pour mes deux potes, Cyril (Rinaldi) et Loïc (Taillade) !
"Supporter du PSG, je n'oublie pas d'où je viens !"

Et l'avenir, comment le voyez-vous ?
Je ne l'imagine pas ailleurs qu'à Saint-Amans où j'ai découvert un club exceptionnel. En arrivant de Paris, où c'est le résultat d'abord, le résultat encore et toujours, ça m'a changé. Ici, on privilégie l'amitié, l'esprit familial et ça me va bien. A court terme, je vais tout faire pour aider l'équipe à se reconstruire, en encadrant les jeunes. A plus long terme, je me vois bien devenir dirigeant ou éducateur comme j'ai pu l'être avec les U13 et les U15 ces dernières années. Mais avec la construction de ma maison et la paternité, je ne pouvais plus tout faire. Ma femme est intervenue (rires) ! J'ai levé le pied mais plus tard, quand j'aurais raccroché les crampons, je m'investirai au sein du club.
Vous êtes un vrai joueur de club ?
Oui, je me représente bien la chose comme ça. Je ne partitai plus.
Etes-vous aussi un supporter ?
Evidemment, je n'oublie pas d'où je viens (rires) ! Gamin, j'allais au Parc des Princes voir les Ginola, Weah et compagnie. J'avais une dizaine d'années et ce furent mes premières émotions de foot. On avait rencontré Vincent Guérin dans notre club. On ne se refait pas et depuis je suis un supporter du PSG. J'ai pas mal souffert pendant le début des années 2000 mais depuis quelques saisons, on se régale. J'essaie d'aller les voir lorsqu'ils viennent à Montpellier et à Toulouse, j'étais au Parc lors du dernier clasico en coupe de France. Je suis à fond derrière eux aussi parce qu'ils représentent désormais le foot français à l'échelle européenne.
Propos recueillis par J.L.B.
Je ne l'imagine pas ailleurs qu'à Saint-Amans où j'ai découvert un club exceptionnel. En arrivant de Paris, où c'est le résultat d'abord, le résultat encore et toujours, ça m'a changé. Ici, on privilégie l'amitié, l'esprit familial et ça me va bien. A court terme, je vais tout faire pour aider l'équipe à se reconstruire, en encadrant les jeunes. A plus long terme, je me vois bien devenir dirigeant ou éducateur comme j'ai pu l'être avec les U13 et les U15 ces dernières années. Mais avec la construction de ma maison et la paternité, je ne pouvais plus tout faire. Ma femme est intervenue (rires) ! J'ai levé le pied mais plus tard, quand j'aurais raccroché les crampons, je m'investirai au sein du club.
Vous êtes un vrai joueur de club ?
Oui, je me représente bien la chose comme ça. Je ne partitai plus.
Etes-vous aussi un supporter ?
Evidemment, je n'oublie pas d'où je viens (rires) ! Gamin, j'allais au Parc des Princes voir les Ginola, Weah et compagnie. J'avais une dizaine d'années et ce furent mes premières émotions de foot. On avait rencontré Vincent Guérin dans notre club. On ne se refait pas et depuis je suis un supporter du PSG. J'ai pas mal souffert pendant le début des années 2000 mais depuis quelques saisons, on se régale. J'essaie d'aller les voir lorsqu'ils viennent à Montpellier et à Toulouse, j'étais au Parc lors du dernier clasico en coupe de France. Je suis à fond derrière eux aussi parce qu'ils représentent désormais le foot français à l'échelle européenne.
Propos recueillis par J.L.B.
Anthony Durand
Né le 27 août 1985 à Enghien les Bains
Poste : miieu
Parcours : SAM (région parisienne), SO Saint-Amans (depuis 1997)
Profession : acheteur à la Comau
Né le 27 août 1985 à Enghien les Bains
Poste : miieu
Parcours : SAM (région parisienne), SO Saint-Amans (depuis 1997)
Profession : acheteur à la Comau
